VIDE-GRENIERS : Jack-pot pour les municipalités...

... mais pas pour les exposants !  Vide-greniers, brocantes, puces et autres foires à tout, qu'importe le nom qu'on leur donne, ils fleurissent partout ces déballages d'objets en tous genres en ce mois de juin. Depuis leur explosion dans les années 90, les villes et villages ont trouvé là un bon moyen de remplir les caisses. Certains abusent même du filon et n'hésitent pas à faire débourser les particuliers sensés gagner quelques euros ou dizaines d'euros en vendant leurs objets dont ils veulent se débarrasser. De 1,50 à 2 euros ( raisonnable ) le mètre linéaire  dans l'Aisne ou la Marne a  4 euros, 4,50, 5 et même 5,50 en Seine et Marne ( ça frise l'escroquerie...) il est parfois difficile  d'accéder à la rentabilité. Sachant qu'un minimum de 3 mètres est nécessaire, qu'il faut prévoir le casse-croûte de midi, les bières, mettre de l'essence dans la voiture,  il faut en vendre des babioles pour ne pas revenir trop dépouillé à la maison !  Le pompon, c'est quand la météo dégénère et qu'il faut remballer : l'exposant qui n'a rien gagné mais également délesté de quelques euros, repart avec son chargement, alors que l'organisateur, lui, a encaissé l'argent. Car bien évidemment l'organisateur n'est pas responsable de la météo ! Il y a vraiment inégalité dans les prises de risque...