Vidéoprotection: manipulation

Avant, ça s'appelait vidéosurveillance mais pour faire accepter cette saloperie aux citoyens qui commençaient à s'interroger, nos grands penseurs inter-galactiques de gauche et de droite (ils sont de plus en plus d'accord quand il s'agit de saloperies) ont opéré une manipulation sémantique et hop ! ni vu ni connu, je t'embrouille: je ne surveille plus, je protège ! Formidable non ?  Alors à grands renforts de subventions les élus en collent partout dans les rues, sur les places, adeptes de la méthode Coué (ils veulent se convaincre que ça sert à quelque chose) ils préfèrent ignorer que les british en reviennent après avoir sur-équipé tout leur territoire et qui reconnaissent l'inutilité de ces sangsues de façades. Mais, décisions absurdes oblige, ils continuent de le faire ! A Londres un habitant est filmé 400 fois par jour ! Pour revenir dans la perle de la Brie, après la place de l'hôtel de ville, la rue Michel Fauvet, avenue du Général Leclerc, la rue des pelletiers, rue du faubourg... c'est au tour de la gare de se parer de ces ignobles verrues: sur la façade, sur le côté et dans le passage souterrain. Il faut se faire une raison: nos élus (et la SNCF) veulent nous protéger ! Pffff quelle plaisanterie ! Avant (mais c'était avant) il n'y en avait que sur les quais, c'était supportable, c'était l'époque où madame le maire expliquait que, une ville au dessus de 10 000 habitants pouvait prétendre à un commissariat de police, c'était l'époque où il n'était (pas encore) question de caméras (sécuritaire de droite) c'était l'époque... mais les temps ont changé: les caméras prétendent nous protéger (en faisant "l'économie de moyens humains") mais, non seulement elles ne protègent pas (ça se saurait) mais elles coûtent très cher au contribuable !